Cette approche holistique montre une séparation très nette des signatures lipidomiques des laits matures selon le régime maternel mais avec des concentrations similaires en protéines, lactose et leptine. Le lait contenant une plus faible teneur en lipides totaux et en triglycérides (TGs), en particulier ceux contenant des chaînes moyennes saturées, et de fortes teneurs en sphingolipides (SLs) et TGs riches en longues chaînes insaturées est associé à un lipidome sanguin spécifique de la descendance présentant de faibles teneurs en TGs contenant des acides gras saturés. Le dimorphisme sexuel dans la distribution des acides gras dans les TGs (le lipidome des mâles est plus riche en TGs contenant de l’acide oléique) et les SLs (le lipidome des femelles est plus riche en céramides à très longues chaînes) sanguins pourrait être associé à des différences de phénotype postnatal entre les mâles et les femelles à savoir un gain de poids total plus important chez les femelles et une préférence plus importante pour les aliments gras chez les mâles au sevrage.

Publication:

Alexandre-Goubau M.C., David-Souchard A., Parnet P., Paille V. High caloric perinatal maternal diet impact breast milk metabotype and developmental offspring outcome, in a sex-specific manner. International Journal Molecular Science - Special Issue Bioactive Lipids and Lipidomics 2020, 21 (15), 5428; https://doi.org/10.3390/ijms21155428